Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Exposition : L'enfance et bien plus...
14 octobre 2012

NATHALIE BAS

"qu'est ce que vous préférez voir ?" acrylique sur toile environ 130x215 © NATHALIE BAS


NATHALIE BAS
PEINTRE - GRAVEUR

La peinture de Nathalie Bas, à peine exposée, native mais bien éclose, d’une étrange nouveauté, difficile à décrypter ou à réduire par des mots. Il faut la regarder entre les éléments représentés.

 “ Le quotidien reste pour moi un monde étrange ”

Nathalie Bas est née en 1965, réside et travaille à Arcueil. Au commencement de sa formation, elle fréquente l’Atelier Jacqueline et Marcel Anselme peintre officiel de Monseigneur Makarios à Chypre et héritier de l’École lyonnaise de Léon Garraud. À partir de 1985, elle réalise des portraits sur commande jusqu’en 1989 où elle s’installe à Paris. Elle suit alors, les cours de l’école Boulle, pratique le modelage avec le sculpteur Laurent Sebes, le dessin technique d’ameublement et la perspective en architecture. Cet apprentissage marquera le début de son «individuation picturale».

 

Expositions personnelles :

2000 : Galerie des Arches - Paris.
2001 : Auditorium Saint- Germain des Prés - Paris.
2003 : auditorium St-Germain des prés
2004 : Galerie Ex - Libris - Oyonnax , ArtGallery de la Rivoire - Bourgoin- Jallieu.
2007 : Galerie municipale Julio Gonzalez - Arcueil (94). 

 

Expositions collectives :

Salon de Montrouge, Salon de Mai, Galerie l'art et la paix, Biennale de Cachan, Galerie Art-gallery de la Rivoire.

 

Presse :

Artension n°janvier 2008  http://www.nathaliebas.fr/presse/artension.pdf
hors série n°3 en 2010 "100 artistes, 100 paris"

www.nathaliebas.fr

 

En 2007 Pierre Souchaud (Artension) écrivait : nathalie bas à peine éclose…

De portraits imaginaires, d’artistes, d’amis, d’étranges « étrangers », l’oeuvre de Nathalie Bas est habitée. Ces tableaux, tel le carrousel d’un décor de théâtre, nous présentent les scènes successives d’une tragi-comédie s’offrant à l’oeil des passants. Nathalie nous propose un regard sur ce qu’il y a de plus personnel en nous. Elle questionne notre intime. Il ne s’agit jamais de nous extraire, ni de nous soustraire, mais de nous donner à voir qui nous sommes, par l’intermédiaire de ses personnages qui nous ressemblent. Ici l’aïeule disparaît, par là l’enfance est retrouvée. Si elle revisite par fois l’oeuvre de grands écrivains, c’est moins pour leur rendre un hommage (mérité) que pour questionner l’universalité des thèmes, des mythes qu’ils abordent. Les situations sont peintes avec détail, minutie, mais dépouillées, sans fioritures. Pas une brosse ne vient flatter l’heureux élu qui se retrouve croqué par l’huile. Prend-elle de la distance avec la peinture ou de la hauteur face à la cruauté de l’existence ? Sans pudeur apparente, avec infiniment de retenue, ainsi marche Nathalie Bas.

Carine Delahaie pour le magazine "Clara"

 

Elle nous invite dans un monde traversé de personnages qui évoluent dans un univers pictural où tous les éléments sont référents, signifiants ; Les objets du quotidien deviennent sceptres ou talisman. Dans cette étrange procession que suivent les visiteurs d’un village sans frontières, on interroge ses  « croyances ». Le pathétique de la situation ne nous fait pas seulement sourire mais nous émeut ; parce que ce jacquard nous rassure, qu’on entende le froissement de cette jupe à chaque pas, parce que la laisse du chien est rouge, parce que nous savons déjà que ces gens sont nôtres. Même si nous faisons mine de ne pas les reconnaître, eux ne nous lâchent pas du regard. À travers ces actes du quotidien, la vérité nous éclabousse, jusqu’à entendre une chanson de Brel « À mon dernier repas, je veux voir mes frères, et mes chiens et mes chats, et le bord de la mer, À mon dernier repas, je veux voir mes voisins, et puis quelques Chinois, en guise de cousins…». Mais Nathalie n’interroge pas que la littérature, elle pose la question de la nécessité de la peinture. On ne peut oublier le premier regard posé sur les Menines de Velasquez, ou les Demoiselles d’Avignon de Picasso. Expérience de douleur, d’introspection ou de joie de se sentir compris, la peinture est un art majeur car elle nous regarde. Nathalie s’inscrit avec force et sans faux-semblant dans cette quête de soi périlleuse. Si sa main tremble, son geste est déterminé. Le visiteur est méticuleusement scruté par ces êtres énigmatiques jusqu’à se poser irrémédiablement la même question, qui regarde qui ?

Carine Delahaie Octobre 2007 pour le catalogue d'exposition. 


XAu_vernissage_de_Jasper_Johns___Natalie_Bas

"au vernissage de Jasper Johns" 137 x 114 cm acrylique et fusain sur toile © NATHALIE BAS

t La_mere___Natalie_Bas

"la mère" © NATHALIE BAS

t Alice___Natalie_Bas

"Alice" eau forte au trait, aquatinte et sucre 38x54 © NATHALIE BAS

  F_qui_court___Natalie_Bas

"F qui court" Gravure © NATHALIE BAS

 Dans_l_herbe___Natalie_Bas

"Dans l'herbe" eau forte au trait et aquatinte sur papier japonais 38x54 © NATHALIE BAS

 

 


 

Publicité
Commentaires
Publicité